Hugues de Queyssac – La danse du loup

Résumé :

En plein hiver de l’an de grâce 1345, à cinq jours des ides de janvier, je fis un songe hallucinant de vérité : j’entrevis une fée d’une beauté inoubliable, la gente Isabeau de Guirande. Avec une fougue très juvénile, je décidais incontinent de partir à la recherche de cette chimère, convaincu de son existence en ce monde. Ma vie basculera ce jour-là. Je venais de soulever le couvercle de la boîte de Pandore. Sans le savoir, Sans le vouloir.
En ma qualité de simple écuyer de messire Fulbert Pons, premier baron de Pierregord, je résidais en la forteresse de Beynac qui surplombe la belle rivière Dourdonne. le service que je devais au baron et aux chevaliers de sa suite m’obligea jusqu’en l’île d’Aphrodite, Chypre, où je dus escorter Foulques de Monfort parti à la recherche d’un fabuleux trésor.
Dans mon immense naïveté, je rêvais d’amour, de courtoisie, de bravoure et d’esprit chevaleresque. Ma quête se heurtera à une conspiration du silence. le chemin sera semé de moult embûches. Son parcours sera jalonné de félonie, de crimes, de traitrise et de sang ! le sang de pauvres ou de nobles gens lâchement occis.
Or donc, si vous avez le coeur solidement accroché, suivez-moi. Vivez folles aventures, combats sanglants, humour? érotisme et amour courtois, attaque de pirates barbaresques et terrible ordalie.
Mais de grâce, croyez que fol, je ne suis point ! apportez-moi aide et assistance dans la quête insensée de ma douce chimère, Isabeau de Guirande, la dame de mon coeur. Car en vérité, elle vit. En ce monde. En chair et en os. Je puis l’affirmer ce jour d’hui. Alors, quel terrible secret détient-elle ?
Bertrand Brachet de Born
Premier écuyer du baron de Beynac

Avis :

Quand il y a du templier et du cathare moi ça me va. La couverture est aguicheuse, le titre énigmatique, lançons nous, osons ! On découvre que la saga comporte 4 tomes, c’est donc une….? Tétralogie ! Essayez de suive merde ! Bon comme je vous le disais, c’est une série de 4 romans. Là nous en sommes au tome 1, avec pas moins de 435 pages. On découvre un livre en 2 parties. Puis on attaque la lecture. Et là…hic. Avant tout il faut savoir que l’auteur a écrit en vieux Français, ça donne un style, mais plutôt celui des visiteur avec les deux idiots du Moyen-Âge ! Parce que les personnages, ils sont pas futés. Le jour du bal ils étaient pas dans l’orchestre si vous voyez ce que je veux dire.

Acte 1 nous sommes dans le Pierregord (pas Périgord non j’ai vérifié à deux fois, mes lunettes n’étaient pas sales) plus précisément au château de Commarque. Fief du baron de Beynac. Nous faisons la connaissance de l’écuyer de ce dernier, nommé Bertrand Brachet de Born ! A vos souhaits ! Et le Bertrand il va lui arriver moultes mésaventures. Tout d’abord il va rêver d’une fille un soir où il s’était paumé dans la cambrousse, et qu’il se payait un somme. La belle s’appelle (parce que dans son sommeil elle lui a dit son nom !) Isabeau de Guirande. Bon très bien, notre vaillant écuyer va démarrer des recherches afin de retrouver la damoiselle. Mais entre temps et après des pages et des pages de neni, nous avons un siège (pas celui dans lequel je suis assise !), au château sus nommé, et le siège va se résumer à l’estourbissement de quelques Godons (entendaient les Anglais). C’est loin d’être Games Of Thrones je vous le concède. Passé ces quelques pages palpitantes de combat nous atterrissons à la fin de la première partie.

Acte 2 nous voilà embarquer pour la terre sainte, avec notre écuyer, le chevalier Foulques de Montfort (pas le foi gras soyez pas stupide, non mais), Arnaud de la Vigerie écuyer en second et un prêtre bénédictin qui m’a fait penser à Chaussé au moine ! C’est dire. Donc on se dirige en terre sainte pour aller récupérer un trésor qui appartenait à un aïeul de Foulques de Montford. Et là le moine se lance dans un récit de bataille d’il y a 100 en arrière, et ça dure, ça dure, ça dure. Tellement que pour la première fois de ma vie, j’ai sauté au moins les 2/3 tiers, avec une lecture en diagonale. Finalement moultes péripéties plus tard, on embarque le trésor, et on se fait accuser de sodomie sur la personne d’une princesse, par un roi Hugues de Lusignan, en terre de Jérusalem… Enfin Montford sauve la mise avec une Ordalie, l’honneur est sauf, on rentre, bisous mamie !

En clair, je vais la faire simple, je pense que ce livre peut remplacer largement le cacheton du soir pour dormir ! Bertrand Brachet de Born, l’écuyer est templier comme moi la duchesse de Windsor ! Il est encore moins cathare ! Quand au bas du plat de couverture je lis « L’ultime secret des templiers et des cathares », je ris, doucement certes, mais je ris ! Je n’ai pas accroché au livre dès le départ, mais étant donné que je n’abandonne pas de livres en cours de lecture, je me suis fait violence. Le vieux Français ne m’a pas gêné, on s’y habitue. Mais je suis déçue car j’attendais quelque chose de différent. Un épopée chevaleresque, une guerre sainte, des combats, des sièges de forteresse…bref rien de tout ça. Je ne saurais donné de note à ce livre. Dommage j’ai le tome 2 dans ma PAL (interdit de rire ou je vous occit), un jour, quand j’aurais épuisé mes lectures, je le lirai. En attendant ma déception est grande, très grande.

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2 réflexions sur “Hugues de Queyssac – La danse du loup

  1. Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce roman, dans le sens où il n’est qu’une introduction à une saga en 4 tomes…du coup, l’ultime secret n’est révélé qu’à la fin de ce quatrième tome…je t’accorde que l’histoire est parfois un peu longue au démarrage et je n’ai pas spécialement très accroché à l’histoire d’Isabeau de Guirande…
    Après, en ce qui concerne la langue, ce n’est même pas du vieux français mais du vieil occitan, donc c’est vrai que ça peut destabiliser un peu le lecteur…je pense d’ailleurs que l’auteur en a peu abusé…je pense que la majorité de ses lecteurs ne comprennent pas l’occitan, alors l’occitan du XIVème siècle…bon… 😀

    Après, si tu n’as pas aimé, je ne vais pas t’encourager à lire la suite, mais l’histoire devient bien plus palpitante dans les autres tomes, malgré quelques petites erreurs historiques…

    • Oui j’ai vu dans tes commentaires livraddict que tu avais aimé cette saga, personnellement je n’ai pas accroché, j’espère que ma chronique n’est pas trop cinglante….!

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