Jean Christophe Grangé – Les rivières pourpres

Résumé :

Pierre Niémans, un commissaire aux méthodes musclées, est envoyé à Guernon, ville universitaire de l’Isère, pour élucider un meurtre atroce : un homme a été découvert nu, mutilé, coincé dans une paroi rocheuse en position foetale. Qui est l’auteur de cette mise en scène macabre ? Parallèlement, dans sa commune du Lot, le jeune lieutenant Karim Abdouf a de quoi s’occuper : l’école primaire a été visitée et le tombeau d’un enfant profané. Au départ bien distinctes et à des lieux l’une de l’autre, les deux enquêtes vont se recouper étrangement pour n’en faire qu’une, à la trame aussi hallucinante que terrifiante.

Avis :

Premier Grangé. Après Franck Thilliez, je voulais m’essayer à un autre auteur Français. Bien entendu j’avais entendu parlé des Rivières pourpres à l’époque de la sortie du film, mais je ne m’étais pas préoccupé du livre. Chose faite, les premières impressions à chaud, je viens juste de terminer ma lecture.

On a deux enquêtes qui vont se recouper au milieu du livre. La première est menée par Pierre Niémans, commissaire de police chevronné, vieux de la vieille. Il arrive à Guernon afin d’éclaircir le meurtre de Rémy Caillois, bibliothécaire à l’université de Guernon. La deuxième est menée par Karim Abdouf, jeune inspecteur frais et moulu de l’école de police. Ancien délinquant reconverti dans la flicaille, dégaine de Bob Marley en puissance, bref… Lui c’est dant le Lot à Sarzac qu’il enquête sur la profanation d’une tombe, celle d’un petit garçon du non de Jude Itero.

Mais voilà que les pérégrinations de Karim vont le conduire à Guernon, moment clé de ce Thriller, ou les deux flics vont faire front devant une sombre histoire. Alors commence la traque, la chasse à l’homme, à ce meurtrier qui a des manières peut singulière d’assassiner ses victimes. Suspens, rebondissement, on tient le bon bout.

Thriller qui est haletant certes, mais dont la fin laisse un goût amer, une prévisibilité évidente et un tête à queue non souhaité par le lecteur. Car après ce rythme soutenu tout au long du livre, on est un peu sur sa faim. Puis à l’approche de la dernière page on sent une évidence, bien qu’on espère autre chose. Bon ça reste un très bon Thriller, mais cela a dénaturé ma note finale. J’aurais aimé autre chose, ça ne colle pas avec ce suspens, ce rythme.

Contrairement à Franck Thillier, Grangé a une écriture moins fluide, plus compacte, plus dure. Ayant lu des avis sur le roman, je ne trouve pas que certaines scènes soient insupportables. Globalement je ressors satisfaite de ma lecture, j’ai envie de poursuivre l’aventure avec d’autres romans.

Note

15/20

Bande annonce « Les rivières pourpres »

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